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Beaucoup pensent que le Chanvre et le Cannabis sont 2 plantes distinctes.
Et pourtant, c’est bien de la même plante, Cannabis Sativa L, que l’on parle.
Le mot chanvre est un dérivé du latin cannabis.
La différence entre les deux vient seulement du taux de THC présent dans la variété.
La plante s’est adaptée aux différents climats où elle a été cultivée et a donc créé naturellement différentes variétés.
Généralement, dans les climats chauds, la plante crée une résine riche en THC tandis que dans les régions avec des climats tempérés elle produit davantage de fibres avec des fleurs moins chargées en matière psychotrope (THC).
En France et en Europe, le chanvre cultivé et autorisé à une teneur en THC inférieure à 0.2 % tandis que le Cannabis (chanvre récréatif ou thérapeutique) lui est fortement concentré en THC (entre 5 et 20 %).
Donc en langage courant quand on parle de “cannabis” c’est pour la variété riche en THC, tandis que le “chanvre” désigne les variétés avec un taux de THC inférieur à 0.2 %, mais botaniquement c’est bien la même plante : le Cannabis Sativa L.
La France a toujours cultivé le chanvre sur son territoire, au XIXe siècle, 170000 ha de terrain étaient destinés à cette culture, puis elle n’a cessé de décliner jusqu’à atteindre seulement 600 ha vers 1950, boudée par l’industrie et remplacée par le tissu synthétique et le coton alors en plein essor. La désaffection pour cette plante a également été causée par des lobbyings de l’industrie pétrolière, forestière et l’industrie textile qui ont simplement rayé de l’équation le chanvre en associant la plante la prétendue dangerosité du cannabis.
Ainsi une taxe sur la culture du chanvre (le Marihuana Tax Act de 1937, cf.) l’a rendu simplement non rentable. Mais la pénurie prévisible du pétrole ajoutée aux enjeux environnementaux présage un bel avenir à cette filière.
En effet depuis une vingtaine d’années elle ne fait que se développer grâce à de nouveaux débouchés comme les isolants ou le papier. Avec plus de 15000 hectares, la France produit près de 85 tonnes de chanvre en 2017 ce qui représente plus de 50 % du marché mondial.
Les fibres sont principalement destinées à :
Les graines, elles, ont une utilisation alimentaire (farine, huiles…)
Plus récemment, les résultats d’études autour d’un futur biocarburant et bioplastique sont très prometteurs. Ils pourraient ainsi réduire considérablement l’empreinte carbone et faciliter la transition énergétique et écologique en France et dans le monde.
À cela s’ajoute un élément de poids : le CBD et toute sa filière chanvre bien-être.
C’est pourquoi les USA et la Chine s’intéressent de très près à cette culture qui revient en force, mais la France reste pour le moment le pays le mieux placé sur ce secteur.
La France avance enfin et ose parler ouvertement de cannabis.
En effet, une mission d’information commune travaille à l’Assemblée nationale sur la réglementation et l’impact des différents usages du cannabis.
Ils ont clairement défini 4 axes afin de bien différencier les usages possibles de cette plante incroyable :
Le “cannabis thérapeutique” est désigné pour des médicaments autorisés riches en CBD et/ou THC. Il est utilisé à des fins médicales dans les douleurs neuropathiques réfractaires (Parkinson…), face aux spasmes musculaires douloureux, dans l’épilepsie sévère résistant aux médicaments habituellement prescrits, contre les nausées et la perte d’appétit, pour accompagner les patients en fin de vie. D’autres travaux explorent son utilité médicale pour les complications d’AVC, d’Alzheimer, de glaucome, de douleurs post-zona…
Le “cannabis récréatif” désigne le cannabis riche en THC (aujourd’hui illégal) pour un usage récréatif. Le consommateur adepte de cette pratique illégale recherche un état de conscience modifié pouvant entraîner euphorie, excitation, relaxation, créativité, sommeil, état contemplatif… Cependant cette pratique peut entraîner des symptômes nuisibles à la santé à court, moyen et long terme tels que tachycardie, anxiété, altération de la mémoire immédiate, troubles sensoriels, mydriase, paranoïa, facteur déclencheur de troubles psychotiques sévères.
Le “chanvre industriel” définit l’usage ancestral du chanvre en France et dans le monde.Le chanvre industriel connaît de multiples utilisations, tels les tissus, la construction, les cosmétiques, l’isolation phonique et thermique, la fabrication d’huiles, de cordages, de litières, l’utilisation sous forme de combustibles, en papeterie, pour l’alimentation humaine, l’alimentation animale, comme biocarburants, ou encore comme matériaux composites en association avec des matières plastiques.
Et finalement, celui qui nous concerne chez DS COMPANY : “le chanvre bien-être” qui désigne toute la filière basée autour des produits riches en CBD non médicamenteux (huiles, e-liquides, cosmétiques, etc.).
Ces produits sont davantage classés dans la gamme des compléments alimentaires servant à apporter un certain mieux-être qui ne peut cependant remplacer ou se substituer à un traitement médicamenteux. Le chanvre bien-être permettrait d’apporter de la détente et un soulagement au niveau des douleurs musculaires et neuropathiques présentes dans certaines pathologies spécifiques (fibromyalgie, épilepsie, maladies cardiovasculaires, arthrose, cancer…), il pourrait également réduire certaines inflammations, les nausées, l’anxiété, les difficultés liées à l’endormissement, les attaques de panique ou crises d’angoisse ou autres troubles psychiques.
« Le chanvre bien-être » vise donc à apporter détente, relaxation physique et mentale, équilibre et mieux-être chez son utilisateur. En France le syndicat du chanvre défend les intérêts des acteurs du chanvre bien-être en France et la santé publique des usagers. Ce syndicat participe pleinement à l’édiction de normes unifiées pour réguler la fabrication, la transformation et la distribution du chanvre et de ses produits dérivés bruts ou travaillés. Il tente de garantir un niveau de sécurité maximal dans l’utilisation des produits à base de CBD et terpènes par les usagers et professionnels du chanvre. Le chanvre bien-être n’est pas classé ni considéré comme un médicament ; il agit comme un complément à une hygiène de vie équilibrée et harmonieuse et doit être utilisé de façon raisonnée.
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